Il est possible de lire le cycle des Aventuriers de la mer et s’arrêter avec le tome 9 (les Marches du trône). Il y a quelques allusions à l’Assassin royal (premier cycle) mais rien n’empêche la compréhension globale du récit et les allusions se suffisent à elles-mêmes. A la fin, les grandes intrigues sont résolues et, si on sent que cela peut ouvrir la porte à d’autres histoires, cela ne crée pas non plus grande insatisfaction.
Je déconseille fortement de lire les Cités des Anciens sans avoir lu auparavant les Aventuriers de la mer. Les livres des Cités des Anciens sont la conséquence directe du cycle des Aventuriers de la mer : c’est dans la même aire géographique, des personnages font leur réapparition, les enjeux découlent de ce qui s’est passé avant.
Le second cycle de l’Assassin royal (à partir du tome le prophète blanc) ne peut être lu sans avoir lu le premier cycle. On peut faire l’impasse sur les Aventuriers de la mer et les Cités des Anciens ; il y a bien quelques références mais elles sont suffisamment expliquées pour ne pas gêner la lecture. On peut s’arrêter avec le tome 13 (Adieux et retrouvailles). Le sort des personnage est scellé tout comme les grands enjeux développés.
Si on se lance dans le cycle 3 de l’Assassin royal, il faut impérativement avoir lu les deux précédents cycles. Arrivé au tome 5 (Sur les rives de l’Art) et même aux derniers chapitres du tome 4 (le Retour de l’assassin), je pense qu’il est préférable d’avoir lu les Aventuriers de la mer et les Cités des anciens tant les références sont nombreuses (personnages, éléments d’intrigue, de contexte).
Notons que dans les deux premiers cycles de l’Assassin royal, il n’y a qu’un narrateur, il y en a deux dans le troisième cycle de l’Assassin royal et il y en a plusieurs dans les Aventuriers de la mer et les Cités des Anciens.