Oeil-de-Nuit est le réel Roi. Le Fou versus la Femme Pâle : le combat du siècle. Oh Malta, Malta, Malta. Gloire au dragon fou Glasfeu. Les Anciens ne sont que des gosses. Keffria, tu remontes dans notre estime. Il était une fois Clerres.

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Petit-Furet dans la légende

Il existe des personnages qui paraissent anodins et qui ont un grand impact sur l’histoire. Il existe des personnages qui accomplissent des ...

samedi 2 septembre 2017

Et les Cités des Anciens ?

A la fin des Aventuriers de la Mer, Tintaglia conclut un accord avec les Marchands. En échange de sa protection contre Chalcède, ils doivent l'aider à transporter les serpents jusqu'à un site où ils pourront renaître en tant que dragons.

S'ouvre donc la partie « les Cités des Anciens ». Des cocons émergent des dragons mal formés, incapables de se débrouiller seuls, de chasser, c loués au sol avec leurs ailes atrophiées. Pire, Tintaglia vient de moins en moins souvent les nourrir et les Marchands en ont assez. Ils confient donc une mission à de jeunes gens : trouver un endroit où les dragons pourront vivre par eux-mêmes, et pourquoi pas la légendaire cité des Anciens, Kelsingra.

Les romans montrent donc les liens entre les dragons et leurs gardiens (choisis car marqués par la magie du désert des Pluies), l'apprentissage des dragons, les relations amicales et amoureuses (la Marchande Alise, recrutée comme spécialiste des documents sur les Anciens, qui quitte son mari et trombe amoureuse par exemple). On retrouve avec grand plaisir certains personnages des Aventuriers : Malta, Parangon, Althéa, Selden, etc. et on en découvre d'autres qu'on prend plaisir à détester (Hest) ou qui font pitié (Sédric). On a la confirmation que les Dragons n'ont, souvent, que faire des humains et qu'ils considèrent le fait de les nourrir, soigner, laver comme un honneur.

Puisque cette saga se situe chronologiquement après la « tawny man trilogy », il n'est pas surprenant de trouver quelques allusions aux événements qui se sont passés loin dans le nord, dans les Six-Duchés.

L'histoire du dragon ressuscité des glaces avait provoqué l'étonnement et l'incrédulité. Un prince des lointains Six-Duchés avait tiré le dragon de son tombeau glacial.

Voilà les propos tirés de Thymara, une gardienne. Il faut dire que durant toute la saga des Aventuriers de la Mer la solitude de Tintaglia avait été fortement développée ; C'était la dernière de son espèce, condamnée à prendre soin de serpents de toute façon condamnée.
On peut d'ailleurs dresser un parallèle en pensant à ce moment où Kettricken s'était offusquée quand Selden avait dit que Terrilville avait le dernier des vrais dragons. Si il avait raison sur ce point, il était légitime pour la reine des Montagnes d'avoir cette réaction : elle avait vu le ciel de Castelcerf habillé de dragons venus pour les sauver de la menace des Pirates Rouges. Mais, ils n'étaient que pierre…

Il y a donc une référence à la mission de Devoir. Pour conquérir la narcheska, il doit couper la tête d'un dragon prisonnier de la glace. Au final, après quelques rebondissements et interventions, il finit par libérer Glasfeu, un mâle. Tout le long des romans, on voit que Tintaglia et Glasfeu n'ont pas une relation simple. Bien plus âgé qu'elle, Glasfeu a plus de souvenirs, il se sait puissant. Tintaglia, blessée, hésite : doit elle rester avec Glasfeu ou retrouver les dragons mal formés ?

En arrivant sur le quai pour embarquer, j'ai noté que même la figure de proue était un peu abîmée, on a pourtant l'impression qu'elle a été sculptée ainsi avec le nez cassé.

Alise et Sédric doivent trouver un moyen de transport pour se rendre au lieu de départ de l'expédition. Pour cela, ils embarquent donc à bord du Parangon, la vivenef maudite. La figure de proue fait évidement référence au travail d'Ambre (ou le Fou), elle-même inspirée par Fitz. Le nez cassé est le résultat d'une séance de coups de poings infligée par les gardes de Royal. Avec la sculpture représentant le Fou, Oeil-de-Nuit et Fitz, c'est une des rares œuvres du Fou dont nous avons connaissance en détail (on pourra également inclure les jouets). C'est donc un hommage à Fitz, son amour et on se demande si un jour ce dernier verra la figure de proue.

Elle appelle ce pays les Six-Duchés, et elle raconte que, chaque fois qu'elle s'y est rendue, on lui a offert du bétail gras et un refuge où dormir sans crainte.


Ici, c'est Mercor, un Dragon, qui s'exprime. Il rapporte des propos de Tintaglia qui montrent le bon accueil réservé à ces créatures par le Roi Devoir (en lisant la trilogie en cours, nous savons aussi que le Roi est inquiet des actes des Dragons, de leur imprévisibilité et de leur relative ingratitude). 

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