- Trouver le bon livre pour le bon animal était une mission importante, surtout lors qu’il n’en existait qu’un seul exemplaire !
- La maladie de l’Oublie-tout, c’est comme une fleur dont on aurait arraché les pétales. On peut toujours essayer de les recoller, mais…
- Le libraire le savait, il n’a que les héros de la littérature qui sont à l’épreuve du temps.
- Malade de l’Oublie-tout, Ferdinand était devenu une sorte de voyageur temporel, voguant entre les époques comme un passe d’un chapitre à l’autre du grand livre de sa vie. Alors quand il était égaré dans l’un de ces nombreux voyages, Archibald lui lançait des cordes pour qu’il revienne petit à petit, sans jamais le brusquer.
- Brisevent Mésange, contrairement à son père, son grand-père, son arrière-grand-père et son arrière-arrière-arrière-grand-père ne serait pas un facteur, mais un formidable guichetier. Quel métier fantastique que celui-ci ! Il préférait de loin être un simple rouage d’une grande mécanique postale plutôt que voler par monts et par vaux. Mais au fond de son coeur subsistait comme un sentiment d’échec, tamponné à l’encre indélébile.
- C’est confirmé, je dé-tes-te ce métier et je ne comprendrai ja-mais comment vous pouvez l’exercer : les clients sont in-sup-por-tables, refusent toutes les propositions sous prétexte que ce sont mes goûts et par les leurs (comme si ça avait de l’importance…)
- Quand quelqu’un entrait dans une librairie, il était toujours à la recherche de quelque chose, et comme pour Ferdinand, il ne s’agissait pas toujours d’un livre. Parfois, c’était juste pour se souvenir.
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