- (Vérité) : La justice. Nous l'appelons toujours de nos voeux et nous en sommes toujours privés. Non, nous devons nous contenter de la loi et c'est d'autant plus vrai que le rang est elevé.
- (Kettricken) : Nous avons tous suffisamment souffert. Que chaque mort aujourd'hui soit aussi rapide et miséricordieuse que possible, pour notre bien à tous. Serrons les dents et arrachons de notre flanc ce foyer d'infection avec la même résolution et les mêmes regrets que si nous amputions un membre gangréné de notre corps.
- (Vérité) : Sacrebleu, Kettricken a raison depuis le début ! Le roi est l'Oblat du peuple ! Et son neveu aussi. Ça a été un vrai carnage dans les collines ; je sais de quoi tu parles. J'ai vu Lame s'éloigner pour vomir après vu un des cadavres, je l'ai vu garder ensuite ses distances avec Fitz. J'ignore comment ce garçon... ce jeune homme s'en est tiré vivant. En faisant ce qui était nécessaire, je suppose.
- (Fitz) : Il y a très longtemps, un vieil homme m'a dit qu'un jour je comprendrais quelque chose. Il a dit que les gens des Six-Duchés étaient mon peuple, que c'était dans mon sang de les protéger, de ressentir leurs blessures comme les miennes.
- (Royal) : Tu es le misérable bâtard d'un petit prince qui n'a même pas eu le courage de devenir roi-servant ; tu es le petit-fils d'une reine disparue dont la basse extraction s'et vue dans la roturière avec laquelle son fils aîné a couché pour te concevoir. Toi qui te donnes le nom de FitzChevalerie Loinvoyant, il te suffit de te gratter un peu pour trouver Personne, le garçon de chenil.
- (Le Fou) : Je sais que les massacres des Pirates rouges te semblent une catastrophe, mais les maheurs qu'ils infligent aux tiens ne sont pas davantage qu'un bouton sur les fesses du monde.
- (Astérie) : L'honneur, la courtoisie, la justice... rien de tout ça n'existe, Fitz. Nous y prétendons tous et nous les brandissons comme autant de boucliers, mais ils gardent que de ceux qui portent les mêmes boucliers. Contre ceux qui les ont rejetés, ce ne sont plus des boucliers, mais seulement de nouvelles armes que ces hors-la-loi utiliseront pour nous faire souffrir.
- (Fitz) : Tu n'es même pas capable d'imaginer ce dont tu m'as dépouillé. Je devrais être mort mais tu m'as interdit de mourir, avec les meilleures intentions du monde, en croyant toujours faire le bien, même si ça me faisait du mal. Mais qui donc t'a donné ce droit sur moi ?
- (Fitz) : Pourquoi es-tu toujours là ? Pourquoi me remets-tu toujours debout alors qu'on me rejette par terre à chaque fois ?
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