Oeil-de-Nuit est le réel Roi. Le Fou versus la Femme Pâle : le combat du siècle. Oh Malta, Malta, Malta. Gloire au dragon fou Glasfeu. Les Anciens ne sont que des gosses. Keffria, tu remontes dans notre estime. Il était une fois Clerres.

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mercredi 27 février 2019

Burrich est-il hypocrite ?



Fils d'esclave, bagarreur dans sa jeunesse, Burrich a été repéré par Chevalerie qui a fait de lui un des piliers de sa vie, un ami.
Le hasard fait que Burrich tombe sous le charme de Patience, la future femme de son maître. Lorsqu'il la reverra, à de nombreuses reprises, il mettra à chaque fois ses sentiments de côté. Après tout, Chevalerie a épousé Patience... On voit bien là la fidélité qu'il ressent envers son prince. On ne peut pas dire que c'est le cas envers Fitz.
Si Molly n'avait pas parlé à Fitz de la relation Burrich/Patience, il y aurait fort à parier que Burrich n'en aurait jamais parlé. Un des aspects les plus importants de la vie de sa mère adoptive aurait donc bien pu rester caché.

Des années plus, tard, la garde, la surveillance et l'éducation du bâtard royal seront confiées à Burrich. Il lui inculquera des valeurs que lui-même a passé et passera des années à trahir.
Il tente de faire croire à Fitz que le Vif est mal, une pratique indigne d'un homme alors que ses journées de jeunesse ont été rythmées par la magie des bêtes, et surtout, il l'emploie encore sur les animaux dont il a la charge dans les écuries royales (on pourra par exemple se référer au surnom Coeur de la Meute).
Il tente de persuader par tous les moyens le jeune garçon que le Vif est mal : il le prive de Fouinot, le rejette après que Martel ait sauvé sa vie. Il emploie un vocabulaire négatif en parlant de cette magie, il affirme à Fitz que cela fera de lui moins qu'un homme. Il lui retire à de nombreuses reprises son amitié.

Il parle de fidélité et de respect de la parole donnée mais à la première occasion, il vole à Fitz son grand amour, Molly, cherchant des justifications à ses actes dans n'importe quelle parole de Fitz. Pire, il profite de l'état de faiblesse de Fitz (quand il revient de la mort, au début du tome de la poison de la vengeance) pour lui soutirer une sorte d'accord. Or, Fitz ne sait pas qu'il parle de Molly, pensant juste que son vieil ami a trouvé quelqu'un dont qui s'occuper.

Il s’éclaircit la gorge, l’air mal à l’aise. « J’ai une amie qui est seule. Un homme solide lui serait bien utile : son toit a besoin de réparations, et il faut planter, aussi. J’irai chez elle quelque temps.
« Elle » ? me risquai-je à répéter en haussant les sourcils.
Ne te méprends pas, répondit-il d’une voix atone. C’est une amie.
Extrait du poison de la vengeance


Il se drape dans une tristesse de façade quand il apprend la mort de Fitz ; il est persuadé qu'il est mort de la magie des Bêtes et non pour rejoindre son Roi, Vérité.

Un des moments mémorables de le relation entre le maître des écuries et le bâtard royal est celui où un Fitz hargneux et en colère crache ses vérités à la face de Burrich. C'est un orage de colère et de rancœur accumulées au fil des ans, depuis la fois où Burrich a séparé, sans aucune raison, le pauvre enfant des jeunes amis (Molly, Kerry) qu'il avait rencontrés. Burrich profite encore de l'occasion pour lui faire la morale, lui donner une leçon de vie, lui dire qu'il doit trouver un but dans sa vie. Encore. Il se drape dans sa position d'aîné, de celui qui sait et qui a vécu, de père adoptif.
Volontairement ou non, Burrich a contribué à faire de Fitz un homme réservé, plongé dans sa solitude. Il le prive à chaque fois des échappatoires qu'il trouve à la vie de Château et ses contraintes : ses amis ne sont pas assez bien, le Vif est mal vu, etc.

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