S'il y a un
personnage marquant dans le premier cycle de l'Assassin Royal, c'est
bien Royal. Fils de Subtil, frère de Vérité, oncle de Fitz, Royal
est ambitieux, malin et a la langue agile. Sa rivalité avec Vérité
est proche de mener les Six-Duchés au bord de la disparition et
l'homme est également cruel, n'hésitant pas à tuer tous ceux qui
se dressent sur sa route, même les membres de sa famille (Subtil).
D'ailleurs, sa mort à la fin du cycle est une disparition importante
puisqu'à titre personnel, je trouve qu'il manque beaucoup dans la
suite de la saga (un peu comme Oeil-de-Nuit).
Royal n'aime pas Fitz et l'inverse est également vrai. Ils sont pourtant de la même famille, ont des parents communs mais le plus jeune fils de Subtil ressent une aversion quasi instantanée pour le bâtard de Chevalerie. Ainsi, avant même que Fitz ne soit mêlé aux affaires royales, le prince éprouve de la suspicion à son égard et n'hésite pas à être méchant, mesquin. C'est par exemple le cas le fameux jour où le Roi Subtil décide d'offrir à Fitz l'éducation que son rang lui offre ; quand le vieil homme demande à Royal ce qu'il pense du fils de Chevalerie, il lui répond qu'il est « encore à voler et à espionner le monde, comme d'habitude ». Comme ça. Uniquement de la jalousie.
Royal n'aime pas Fitz et l'inverse est également vrai. Ils sont pourtant de la même famille, ont des parents communs mais le plus jeune fils de Subtil ressent une aversion quasi instantanée pour le bâtard de Chevalerie. Ainsi, avant même que Fitz ne soit mêlé aux affaires royales, le prince éprouve de la suspicion à son égard et n'hésite pas à être méchant, mesquin. C'est par exemple le cas le fameux jour où le Roi Subtil décide d'offrir à Fitz l'éducation que son rang lui offre ; quand le vieil homme demande à Royal ce qu'il pense du fils de Chevalerie, il lui répond qu'il est « encore à voler et à espionner le monde, comme d'habitude ». Comme ça. Uniquement de la jalousie.
Tout le long des
romans, on a la sensation que Royal considère Fitz comme un
usurpateur. Après tout, il est le fils, certes d'un prince, mais
d'une femme quelconque alors que lui est l'enfant de deux nobles de
premier plan. Il le lui dit clairement à plusieurs reprises.
Quand Royal tente
un premier coup d’État dans les Montagnes, Fitz s'oppose à lui
mais perd le combat. Royal menace de le tuer et Fitz lui demande s'il
n'a pas peur de laisser des morts derrière lui, même si ce sont de
simples gens. La réponse de Royal est cinglante et révèle bien sa
nature : « tu es tellement plein de ton importance de plébéien que
tu l'étends à tes serviteurs ».
Et lorsque Fitz
tente de s'intéresser aux affaires royales, le prince est encore
plus cruel et perfide. On peut dire beaucoup de choses du personnage
de Royal, on peut dire de lui qu'il est méchant, drogué, etc. mais
il faut reconnaître qu'il sait manier les mots (« tu es le
misérable bâtard d'un petit prince qui n'a même pas eu le courage
de devenir roi-servant (…) Toi qui te donnes le nom de
FitzChevalerie Loinvoyant, il te suffit de te gratter un peu pour
trouver Personne, le garçon de chenil »). Ouch. Quand Royal
s'adresse à Fitz, c'est parfois à travers de remarques gratuites,
d'insultes cinglantes ; « es-tu insolent ou stupide » ou bien le
très facile « bâtard inefficace ».
Il faut préciser que Royal pense que Fitz et Umbre ont tué sa mère, la Reine Désir. Il leur voue une réelle haine, une rancune tenace. Il cherchera plusieurs fois à tuer les deux, à mettre leurs têtes à prix. Mais, il aime bien également s'en prendre à ceux que Fitz aime. Il tente de flatter et charmer Kettricken ou Molly, il offre à Fitz la lente chute aux enfers du Roi Subtil, il organise le passage à tabac du Fou. Et puis, il y a aussi ces mots qui sont aussi forts que des claques en pleine face.
Il faut préciser que Royal pense que Fitz et Umbre ont tué sa mère, la Reine Désir. Il leur voue une réelle haine, une rancune tenace. Il cherchera plusieurs fois à tuer les deux, à mettre leurs têtes à prix. Mais, il aime bien également s'en prendre à ceux que Fitz aime. Il tente de flatter et charmer Kettricken ou Molly, il offre à Fitz la lente chute aux enfers du Roi Subtil, il organise le passage à tabac du Fou. Et puis, il y a aussi ces mots qui sont aussi forts que des claques en pleine face.
Umbre décide de tuer son personnage de Dame Thym, sans doute pour tenter d'apaiser Royal. Or celui-ci avait fait le rapprochement entre la dame puante et Fitz et au détour d'un couloir, il balance au bâtard : « qui vas-tu pouvoir flagorner maintenant que cette vieille putain de Thym est morte ? Enfin, tu trouveras sûrement une vieille peau pour te câliner. » Je vous fais grâce de la suite de sa déclaration faisant allusion à la princesse des Montagnes.
Peu après la
mort du Roi Subtil, Royal décide de torturer Fitz pour lui arracher
des aveux. Il ne cherche pas à montrer que Fitz a tué son
grand-père, non il veut qu'il avoue avoir participé à un complot
visant à renverser Royal. Car, il sait tout, informé par ses
artiseurs et son espionne auprès de Kettricken. Son plan est simple,
« je nettoierai Castelcerf depuis les fosses à purin jusqu'aux plus
hautes tours de tous ceux qui ont voulu me défier».
Royal est sans aucun doute mégalomane, imbu. Il s'en prend aussi à Molly, le premier amour de Fitz. Il sait très vite que Fitz la courtise (comme en témoignent des propos de Subtil), il tente d'acheter son silence pour ne pas jeter le déshonneur sur la famille royale et plus tard il tentera de la tuer.
Ne parvenant pas à ses fins, il décide d'harceler Fitz quand celui-ci est sur la route pour retrouver Vérité dans les Montagnes. Il sait très bien que tenir des propos désagréables sur la chandelière rendra Fitz fou et imprudent. Et l'allusion est à peine voilée : « A propos, comment est son chat, Bâtard ? La trouverais-je divertissante ? » Fitz finira par triompher de Royal, en révélant au lecteur que cet homme devant qui il tremblait n'était que jalousie et gamineries. Il lui imposera une courte fidélité à la Reine, courte car l'ancien Roi Royal verra sa gorge tranchée par un rongeur.
Royal est sans aucun doute mégalomane, imbu. Il s'en prend aussi à Molly, le premier amour de Fitz. Il sait très vite que Fitz la courtise (comme en témoignent des propos de Subtil), il tente d'acheter son silence pour ne pas jeter le déshonneur sur la famille royale et plus tard il tentera de la tuer.
Ne parvenant pas à ses fins, il décide d'harceler Fitz quand celui-ci est sur la route pour retrouver Vérité dans les Montagnes. Il sait très bien que tenir des propos désagréables sur la chandelière rendra Fitz fou et imprudent. Et l'allusion est à peine voilée : « A propos, comment est son chat, Bâtard ? La trouverais-je divertissante ? » Fitz finira par triompher de Royal, en révélant au lecteur que cet homme devant qui il tremblait n'était que jalousie et gamineries. Il lui imposera une courte fidélité à la Reine, courte car l'ancien Roi Royal verra sa gorge tranchée par un rongeur.
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