Les Aventuriers de la Mer, après de nombreuses péripéties, se concluent sur un triomphe de Tintaglia et un achèvement pour Ambre, autrement nommée Le Fou dans l'Assassin Royal. Après avoir eu du mal à trouver son catalyseur, elle a agi, avec d'autres, pour que les serpents soient guidés vers leur lieu de nidification.
Une de ses rencontres marquantes a été celle avec le Parangon, la vivenef maudite. Ce bateau magique, capricieux et n'en faisant qu'à sa tête, offre quelques uns des moments les plus tragiques du récit. Il est aussi et surtout celui sur lequel Ambre grave le visage de Fitz en tant que figure de proue.
A la fin du récit, Ambre se confie au bateau et lui confirme sa volonté d'avoir une influence sur le devenir du monde. La vivenef lui répond que les humains sont peu de choses, leur vie est trop courte pour avoir de l'importance (c'est aussi ce que pensent les dragons). La conversation suit son cours. Le lecteur sait à quel point Ambre est attachée à Fitz et il a vu dans la Reine solitaire à quel point leur séparation a été difficile. Ambre décide donc de retourner dans les pays du Nord, plus précisément dans les Six-Duchés.
C'est intéressant de noter le comportement de Parangon. Faite de bois sorcier, la vivenef a hérité de la vanité des dragons. Et ses expériences personnelles ont encore amplifié un caractère instable. On aurait pu croire et penser qu'elle aurait insisté à contredire Ambre et la forcer à rester (parce que, entre autres choses, elle apprécie sa compagnie). Non. Elle prend en compte les envies de son amie et lui adresse des paroles qui la réconfortent dans son choix.

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