Tintaglia (Les Cités des Anciens) : Les sons des hommes parvenaient aussi à ses oreilles sensibles : leurs échanges stridulants rivalisaient avec les bruits de leur remodelage incessants du monde ; les haches débitaient le bois et les marteaux en refixaient les morceaux ensemble. Les hommes étaient incapables d'accepter le monde tel qu'il était : ils perdaient leur temps à le mettre en pièces pour vivre au milieu de ses débris.
Tintaglia (Les aventuriers de la mer), à Hiémain : Je suis un dragon, humain. Dans l'univers, vos rêves, vos projets, vos ambitions ne comptent pour presque rien. Vous ne vivez pas assez longtemps pour avoir de l'importance.
Tintaglia (Les aventuriers de la mer), à Reyn : Les hommes continueront à se quereller entre eux pour savoir qui doi récolter et où, quelle vache appartient à qui. Ainsi va le monde des hommes. Les dragons sont plus sages. Ce qui est sur la terre appartient au premier qui le mange. Ma proie, c'est ma nourriture. Ta proie, c'est ta nourriture. Tout est très simple.
Mercor (Les cités des Anciens), aux autres dragons : Parce que pour ma part, j'aimerais mieux mourir libre que comme un boeuf à l'abattoir ; je veux pouvoir chasser à nouveau, sentir le sable brûlant contre mes écailles, boire longuement au puits d'argent de Kelsingra (...) Eh bien, dors (...) ça t'entraînera pour la mort.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire